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Un survol de l’AIP, vu de la cuisine


Les deux aspects qui décrivent une alimentation AIP sont 1) la densité nutritionnelle et 2) l’anti-inflammation.


En adoptant l’AIP, il ne s’agit pas de seulement remplacer les aliments mal-choisis dans notre alimentation actuelle par des aliments de substitution, techniquement conformes à l’AIP. Il faut considérer la densité nutritionnelle de son alimentation dans sa globalité. Car l’objectif est de faire de chaque repas une vague nutritive qui viendra inonder le corps de nutriments dont il pourra se servir pour se restaurer. (D’où le mot « restauration », d’ailleurs !)


Alors oui…. afin de minimiser tout potentiel d’inflammation dû à notre alimentation, nous supprimons — pour un temps — tous les aliments qui ont un potentiel inflammatoire. Ainsi, nous offrons à notre système immunitaire une sorte de « cesser le feu » ou moment de répit. Que veut dire tout cela, concrètement, en termes de cuisine ?


L’aspect anti-inflammation se traduit dans les différentes évictions d’aliments et/ou de familles d’aliments. Nous aurons à éliminer un certain nombre de denrées de nos placards, afin de faire de la place pour de nouveaux aliments plus « neutres ». Règle générale, c’est l’éviction du gluten, du laitage, et des oeufs qui bousculent nos habitudes le plus. C’est donc surtout au niveau de la boulangerie / la pâtisserie que nous devrons découvrir de nouvelles techniques et de nouvelles recettes : règle générale, nos desserts mettront plus souvent en lumière des fruits que des gâteaux ou des biscuits.


Sachant que l’industrie agro-alimentaire a des priorités différentes des nôtres (la facilité, la durée de conservation, le profit) le « fait maison » deviendra notre nouvelle devise.


L’aspect densité nutritionnelle, quant à lui, se résume à deux choses :

1) une fondation solide de légumes, et

2) une grande variété de produits animaliers bien choisis.

Aliment pour aliment, les légumes offrent généralement plus de nutriments que les céréales et les légumineuses, avec un moindre potentiel inflammatoire. En revanche, ils nécessitent de la préparation : tremper, laver, éplucher, tailler, découper, stocker. Un temps plus important sera nécessaire en cuisine pour traiter vos légumes.





Au niveau des protéines, une alimentation dense en nutriments se compose d’une grande variété de produits animaliers (et ne se limite pas, tel qu’est trop souvent le cas, au steak haché et au blanc de poulet… qui sont, soi dit en passant, parmi les viandes les moins denses en nutriments sur le marché). Nous allons donc devoir apprendre, recette par recette, de nouvelles façons à préparer de nouvelles coupes de viande et/ou de nouvelles protéines. Avec le temps, un petit répertoire prendra donc forme.



Si vous cherchez des idées de recettes conformes à l’AIP, visitez l’onglet ressource du site où vous trouverez non seulement des recettes, mais aussi des liens vers des sites webs de nos partenaires.


 

Diplômée de la Nutritional Therapy Association et du Pacific Institute of Culinary Arts, Jan Steele (alias La Goose) est gérante d’une chambre / table d’hôtes 100% sans gluten dans le parc national des Cévennes.

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