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Quelques lignes directrices pour la cuisine AIP




Vous avez décidé d’adopter le protocole auto-immune. Vous avez étudié les différentes évictions alimentaires, et vous vous sentez d’attaque. Mais maintenant… comment procéder ? Que manger ? Comment s’organiser en cuisine ? Que préparer ? Où trouver les ingrédients listés dans les quelques recettes AIP que vous avez identifiées sur internet ?


Cet article a pour but de vous offrir trois ou quatre grandes lignes directrices que j’ai pu glaner en plus de 10 ans d’expérience en cuisinant pour le protocole auto-immune.


Le protocole auto-immune n’est pas un effet de mode. C’est une approche qui demande un investissement certain de temps et d’énergie. Assurez-vous donc de vous y attaquer avec le bon esprit.


Si vous espériez « tenter » le protocole pendant une semaine ou deux, il vaut peut-être mieux réajuster vos attentes. L’AIP se court plus comme un marathon que comme un sprint.



“C'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire.”

Ghandi



Si vous vous intéressez vraiment au fonctionnement de la maladie auto-immune et à tout ce qui peut exacerber / y remédier… je vous souhaite excellente découverte !


Comment mange-t-on un éléphant ? Une bouchée à la fois.


1. Il n’est pas nécessaire (ni utile) de réinventer la roue.


Certes, les ressources en français sont moins disponibles que celles en anglais. Mais nous sommes aujourd’hui suffisamment nombreux à travailler en français que vous devriez pouvoir trouver votre bonheur en vous reposant sur nous. Profitez donc de notre expérience et laissez-nous vous guider !


La cuisine est l’une de ces compétences que l’on acquiert beaucoup plus rapidement lorsque nous apprenons aux côtés d’un.e autre. Il est sans doute possible d’apprendre une nouvelle recette simplement en la lisant sur internet… mais c’est plus long, et c’est beaucoup moins convivial. Pourquoi donc ?!


2. La présentation importe peu… du moins, au début.


En début de parcours, votre unique objectif doit être d’introduire dans votre corps une très grande variété de nutriments lors de chaque repas. Vous ne faites pas de photographie alimentaire ! Lorsque vous vous sentirez mieux, vous aurez amplement le temps et l’occasion d’apprendre à mettre en assiette de manière jolie.


3. Chaque fois que vous cuisinez, utilisez des quantités qui vous permettent de cuisiner une seul fois… pour manger au moins deux fois. Aussi, lors de chaque séance en cuisine, faites au moins deux choses en même temps ; employez plus d’un appareil électro-ménager à la fois.


4. Il est probable que vous trouviez étrange cette nouvelle façon de faire. Nous sommes des êtres de routine, mais vous ne pourrez probablement pas vous reposer sur vos anciennes habitudes. Soyez donc prêt.e à vous sentir un peu inconfortable et essayez d’y voir un signe que vous êtes sur la bonne voie.


(Nous ne tombons pas malade du jour au lendemain. Aussi, vos anciennes habitudes ne vous servaient donc visiblement pas. Les changer est sans doute une bonne affaire !)



 

Diplômée de la Nutritional Therapy Association et du Pacific Institute of Culinary Arts, Jan Steele (alias La Goose) est gérante d’une chambre / table d’hôtes 100% sans gluten dans le parc national des Cévennes.

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