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La viande rouge, alliée ou ennemie ?Comprendre son impact sur la santé auto-immune


Ces dernières années, la viande rouge s’est retrouvée sur le banc des accusés en matière de santé. Souvent présentée comme ennemie de l’alimentation équilibrée (responsable de maladies cardiovasculaires, de certains cancers ou de l’obésité), elle a vu son image se dégrader auprès des médias et du grand public.

Pourtant, nous pensons que la réalité est plus nuancée. Consommée avec modération et judicieusement choisie — en privilégiant des morceaux de qualité, issus d’élevage extensif — la viande rouge offre de précieux nutriments. Dans cet article, nous vous proposons de réexaminer la place de la viande rouge dans l’alimentation, afin d’en finir avec certains préjugés et de souligner ses atouts lorsqu'elle est consommée de manière raisonnée.




La densité nutritionnelle : l’une des bases du Protocole AIP

La densité nutritionnelle désigne la concentration en nutriments d'un aliment par rapport à sa teneur en calories. 

Autrement dit : un aliment dense en nutriments apporte énormément de bénéfices pour le corps, sans nécessairement être très calorique. C’est l’inverse d’un aliment “vide” ou ultra-transformé, qui apporte des calories mais peu ou pas de nutriments utiles (ex. : soda, viennoiseries, snacks industriels).

C’est ce que l’on recherche dans le cas de maladies auto‑immunes car le corps a besoin de toutes ses ressources pour se réguler, se réparer et fonctionner de manière optimale, le tout sans se surcharger en calories superflues. En effet, le corps a des besoins accrus en certains nutriments pour réparer les tissus, calmer l’inflammation, restaurer la barrière intestinale et soutenir les fonctions immunitaires. 


Malheureusement, de nombreux régimes modernes sont pauvres en nutriments essentiels et favorisent plutôt l’apparition de carences. A l’inverse, le Protocole AIP cherche à corriger les éventuelles carences en donnant la priorité à des aliments denses en nutriments, riches, complets et ancestraux dont la viande rouge de qualité fait partie. Ces nutriments permettent de : 

  • Combler les déficits courants (comme le fer, le zinc, la B12 et les protéines)

  • Réduire l’inflammation globale du corps

  • Accélérer les processus de réparation de la muqueuse intestinale

  • Rééquilibrer le système immunitaire

  • Soutenir la vitalité en améliorant l’énergie



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Les bienfaits de la viande rouge

La viande rouge, entendue au sens large — incluant le bœuf, le canard, le cheval, le porc, le veau, le mouton ou encore les abats — présente un intérêt particulier en raison des protéines qu'elle apporte. En effet, celles-ci constituent 20 à 25 % de son poids, contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels et sont particulièrement bien assimilées par l'organisme (notamment lorsque la viande est consommée crue), notre métabolisme y étant adapté de longue date.

La viande rouge regorge de nutriments biodisponibles, c’est-à-dire facilement assimilables par l’organisme. Cette richesse en micronutriments en fait donc un allié précieux, notamment en cas de maladies auto-immunes.  Passons en revue les principaux nutriments dont regorge la viande rouge :

  • Protéines complètes : elles sont les “briques” de l’organisme. Elles permettent de fabriquer les os, les muscles, la peau, les cheveux, les hormones, les globules rouges, les anticorps.

  • Fer héminique (3 mg pour 100 g de viande) : forme de fer la mieux absorbée, cruciale pour l’oxygénation cellulaire et l’énergie. Contrairement au fer végétal (non-héminique), celui-ci n’a pas besoin de vitamine C pour être assimilé. Source majeure de radicaux libres, le fer peut néanmoins devenir néfaste et pro-oxydant quand il est consommé avec excès.      

  • Vitamine B12 : essentielle au fonctionnement du cerveau et du système nerveux, à la synthèse de l’ADN et à la production de globules rouges. 

  • Zinc : essentiel à la régulation de l’immunité, à la réparation tissulaire et à la santé intestinale.

  • Sélénium : indispensable à la fabrication du principal antioxydant intracellulaire, le gluthation peroxydase.

  • Cuivre : consolide l’action anti-anémique du fer.  

  • Coenzyme Q10, carnitine, créatine : soutiennent les mitochondries, la production d’énergie et les fonctions cognitives.

  • CLA (acide linoléique conjugué) : reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et métaboliques.

  • Choline, B6, B2, sélénium : tous cruciaux pour la méthylation, le foie, la thyroïde et la gestion du stress oxydatif.


Par ailleurs, le Protocole AIP valorise tout particulièrement la consommation d’abats (foie, cœur, rognons, langues), véritables bombes nutritionnelles souvent oubliées. Ces aliments regorgent de vitamines A, D, K2, de cuivre, de choline… autant d’éléments clés pour soutenir un corps en déséquilibre.

Ainsi, lorsqu'elle est judicieusement intégrée, comme dans le cadre du Protocole AIP, la viande rouge peut aider à combler certains déficits, à renforcer le système immunitaire et à soutenir la régénération des tissus.



Viande rouge : des recommandations à nuancer ?

Un article paru dans Meat Science remet en question les recommandations de limitation de la viande rouge. Selon ses auteurs, issus de la filière viande en Amérique du Nord, ces restrictions pourraient être infondées et même avoir des effets négatifs sur la santé. L’un des points soulevés est l’absence, dans de nombreuses études, de distinction entre viandes transformées (saucisses, bacon…) et non transformées (bœuf, porc, agneau).


Des études récentes, comme EPIC en Europe (500 000 personnes sur 12 ans) et NHANES en Amérique du Nord (17 611 personnes sur 24 ans), n'ont trouvé aucune association entre la consommation de viande rouge non transformée et le risque de cancer, de maladies cardiovasculaires ou coronariennes. Les viandes rouges maigres auraient d’ailleurs un impact comparable à celui des viandes blanches sur le cholestérol LDL.


Enfin, les auteurs estiment que les recommandations nutritionnelles actuelles ont pu favoriser, involontairement, une hausse de la consommation de produits raffinés (glucides, graisses trans), contribuant à l’obésité et aux maladies métaboliques. Ils plaident pour un retour à une alimentation fondée sur des aliments non transformés, riches en nutriments — viande comprise.



Comment réconcilier santé et viande rouge au quotidien ?

Bien que la viande rouge appartienne à notre patrimoine alimentaire, celle que l’on consomme aujourd’hui s’éloigne considérablement de celle de nos ancêtres. Bien plus chargée en graisses saturées, en toxines — et parfois en résidus de médicaments et de produits chimiques —, elle tend à générer d’abondants déchets acides au sein de l'organisme. C’est pourquoi il est primordial de privilégier une viande de qualité. Afin d’orienter votre choix, voici quelques critères à prendre en considération : 


Privilégier une viande de qualité

Optez de préférence pour des morceaux provenant d’animaux élevés en pâturage, nourris de manière naturelle, sans hormones ni antibiotiques. Nous conseillons donc d’éviter les viandes provenant de l’agriculture intensive ayant recours à certains procédés (pesticides, médicaments, OGM) afin d’accroître la production et les rendements. Ainsi, le risque de retrouver des graisses saturées ou de type oméga-6, dont les conséquences néfastes sur la santé ne sont plus à démontrer, est minoré. Quant aux viandes transformées ou cuisinées industriellement, leur teneur en sodium et en composés potentiellement cancérigènes, soulève des préoccupations particulières.


Privilégier des modes de préparation hypotoxiques

Il est préférable d’éviter les cuissons à température élevée car elles produisent des substances dites “mutagènes” (les amines hétérocycliques aromatiques (AHA)) pouvant entraîner certains cancers. Il est également recommandé d’éviter de consommer les jus de cuisson, ni les parties grillées et carbonisées des viandes.  


Respecter les apports conseillés par les autorités de santé

Les autorités de santé publique conseillent de limiter la consommation de viande rouge (comme le bœuf, le porc ou l’agneau) à 300 à 500 grammes par semaine


Adopter un mode de vie sain en parallèle

Les résidus issus de la digestion de la viande rouge doivent être rapidement éliminés afin de limiter les effets néfastes d’une accumulation dans le corps. En cas de sédentarité, de surpoids ou d'absence d'apports suffisants en fibres végétales, le ralentissement du transit intestinal peut conduire à des putréfactions au sein du côlon gauche. D’où l’importance de suivre une hygiène de vie adéquate : pratiquer une activité physique régulière, manger varié, intégrer des végétaux à chaque repas…




BEAI x Féroce : un partenariat pour faire de la viande rouge un allié de la santé auto-immune

Pour profiter pleinement de la densité nutritionnelle de la viande rouge, encore faut-il qu’elle soit élevée dans des conditions naturelles. C’est là que Féroce, nouveau partenaire de BEAI, fait toute la différence.


Féroce développe des produits à haute densité nutritionnelle tel que son steak Ancestral Blend composé de 80% de bœuf bio bleu-blanc-cœur et de 20% d'abats procurant ainsi une concentration remarquable en vitamines et minéraux.

David Nicolas, le fondateur de Féroce, s’efforce de valoriser des savoir-faire agricoles ancestraux afin de proposer des aliments bruts et puissants nutritionnellement, dépourvus de composés nocifs. Les fermes et producteurs sont soigneusement sélectionnés afin de produire des viandes d’une qualité exceptionnelle. Leurs produits sont issus d’animaux élevés à 100% en plein air et dont l’alimentation repose sur une herbe sans pesticides, résidus médicamenteux, métaux lourds et OGM.  En outre, leurs produits sont certifiés Identité Nutritionnelle Remarquable (INR). Transparent de la ferme à l’assiette, Féroce garantit traçabilité, qualité et respect de l’environnement, le tout avec un suivi par QR code. 


Pour les personnes suivant le Protocole AIP ou toute autre régime anti-inflammatoire, Féroce constitue donc un allié idéal afin de continuer à se faire plaisir tout en prenant soin de sa santé. 


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Conclusion

Loin d’être un aliment à proscrire, la viande rouge de qualité s’impose comme un véritable soutien nutritionnel dans le cadre des maladies auto-immunes. Sa richesse en nutriments essentiels (fer héminique, acides aminés, vitamine B12, zinc) en fait un pilier du processus de régénération et de soutien immunitaire.

Intégrée dans le cadre d’une alimentation adaptée, comme le Protocole AIP, et choisie avec exigence (origine, mode d’élevage, transformation minimale), elle peut contribuer à restaurer l’équilibre, réduire l’inflammation et accompagner durablement  vers l’équilibre. C’est pourquoi BEAI a décidé de collaborer avec Féroce, une marque proposant des steaks à haute densité nutritionnelle et soucieuse du bien-être animal et de l’environnement.

Plutôt que d’être diabolisée, la viande rouge mérite d’être réhabilitée… à condition d’être consommée de façon raisonnée !



Sources



Etudes citées dans l’article



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Article rédigé par : Anne-Claire Dumont, Rédactrice BEAI & Naturopathe



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